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Exposition - Zombis. La mort n’est pas une fin ?

Direction Haïti, aux sources du mythe du zombi. Loin de « Walking Dead» et « World War Z», l'exposition dévoile les fantasmes, croyances et craintes nichés derrière la figure du « non-mort» le plus célèbre au monde. Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur les zombis ... Loin des morts-vivants contagieux du cinéma et de la pop culture, l'exposition vous emmène en Haïti sur les traces d'un véritable mythe. Si le mot «zombi» (nzambi) est d'origine africaine et désigne un esprit ou le fantôme d'un mort, sa signification évolue considérablement en traversant l'Atlantique lors de la traite des esclaves, portée par la combinaison des croyances traditionnelles africaines, caribéennes et catholiques. En Haïti, la figure du zombi prend forme en marge de la culture vaudou, via les pratiques de ses sociétés secrètes - et notamment la société bizango-dont le rôle judiciaire lui confère le pouvoir de zombification. Jugé et condamné, le zombi est en réalité un criminel privé de liberté, rendu esclave et gardé dans un état d'hébétude au service d'un maître (bokor). Entre savoir et fiction, l'exposition donne à voir les réalités qui se cachent derrière la peur de cet iconique« non-mort». En filigrane, elle explore la construction du mythe dans l'imaginaire collectif occidental, depuis son évocation en 1697 dans le roman de !'écrivain français Pierre-Corneille Blessebois jusqu'au légendaire film de George A. Romero, La Nuit des morts-vivants. Du mardi 08 octobre 2024 au dimanche 16 février 2025
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Exposition : EX AFRICA

1984, MoMA de New York : l’exposition Primitivism présente plus de 200 pièces d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique aux côtés d’œuvres signées Picasso, Matisse, Nolde ou Giacometti. Elle place ainsi les arts extra-occidentaux en position de fairevaloir des avant-gardes occidentales qui leur auraient conféré leur statut d’œuvre d’art. C’est le point d’entrée de Philippe Dagen, commissaire de l’exposition Ex Africa, qui commence par rappeler que la notion de primitif demeure indissociable de la colonisation de l’Afrique et de l’appropriation par l’Occident de ce qu’il a très longtemps appelé « art nègre » et réduit à de beaux jeux de formes sans chercher à en com - prendre les significations et les symboles. Au fil d’un parcours explorant la création contemporaine sous toutes ses formes, l’exposition examine les relations qu’entretiennent la création actuelle et les arts africains anciens. Quelle mémoire commune est-elle au travail dans les ateliers d’Annette Messager, ORLAN, Jean-Michel Basquiat, Chéri Samba, Alun Be, Théo Mercier ou encore Emo de Medeiros ? Que sont devenues les références africaines désormais classiques dans le monde de la consommation visuelle mondialisée ? Comment ont-elles repris vie ? Quels sens politiques ou sociaux peuvent-elles porter quand elles sont réactivées par Myriam Mihindou, Kader Attia, Romuald Hazoumè ou Pascale Marthine Tayou, qui ont créé pour Ex Africa des œuvres nouvelles ?
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Exposition Au fil de l'or

Du Maghreb au Japon, une fabuleuse traversée dans le temps et l'espace, à la découverte de l'origine mystérieuse et fascinante de l'or et de son mariage avec les arts textiles. Métal le plus précieux et le plus noble au monde, objet de convoitise, symbole de richesse et de faste, signe d'élégance et de raffinement ... Découvert il y a près de 7000 ans, l'or n'a eu de cesse de fasciner les hommes. Matériau par excellence de tous les savoir-faire, expérimentations et traditions, il est utilisé dès l'Antiquité pour la réalisation de bijoux, de parures et d'armes. Dès le cinquième millénaire avant notre ère, il agrémente les premières étoffes de luxe dédiées aux hommes de pouvoir. Au cours des siècles suivants, des tisserands et artisans chevronnés-romains, byzantins, chinois, perses puis musulmans-déploient les techniques les plus ingénieuses pour réaliser de véritables tissus d'art où les fibres de soie ou de lin s'entrelacent aux lames et filés d'or. Des premiers ornements cousus sur les vêtements des défunts aux robes flamboyantes de l'artiste contemporaine chinoise Guo Pei qui ponctuent l'ensemble du parcours, des soieries tissées d'or des mondes indien et indonésien aux kimonos scintillants de l'ère Edo, l'exposition déroule l'histoire millénaire de l'or dans les arts textiles. Dans un dialogue mariant découverte scientifique et perspective artistique, elle dévoile l'éblouissante beauté, la diversité, la technicité et la richesse des costumes d'une vaste région allant du Maghreb au Japon en passant par les pays du Moyen­-Orient, l'Inde et la Chine.