Au sommaire :
Zombis, mort et vie : Entretien avec Philippe Charlier, médecin légiste, directeur du Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et commissaire de l'exposition.,
Trois hauts lieux du vaudou haïtien : Explorez les péristyles, où se déroulent les cérémonies vaudous, découvez les rites du tribunal bizango, et les mystères que recèlent les cimetières.
Vaudou et création artistique : Quantité de créateurs haïtiens se sont approprié les rites, les mythes et les symboles du vaudou. Baron Samedi, maître des cimetières, fait figure de favori. Le peintre Frantz Zéphirin et l'artiste textile Myrlande Constant comptent parmi ses fidèles.
Les sources africaines : Né de la rencontre de différents cultes animistes d'Afrique centrale et occidentale, le vaudou africain a trouvé son plein épanouissement lors de la création, puis de l'expansion du royaume Fon d'Abomey (actuel Bénin) aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le spectre de l'esclavage : Fruit de la traite négrière et de la rencontre improbable entre des populations originaires d'Afrique et des Caraïbes, le vaudou haïtien porte la mémoire douloureuse de l'esclavage qu'il convoque, consciemment ou non, à travers ses objets rituels et ses croyances.
Zombies, on tourne : Apparu dans l'Amérique des années 1930, le film de zombies a rapidement rompu ses liens avec Haïti. La Nuit des morts-vivants (1968) de George A. Romero marque un tournant dans l'histoire de ce genre horrifique qui en dit long sur les peurs collectives de notre époque.
Entretien, études d'œuvre, infos pratiques... Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l'exposition « Zombis. La mort n'est pas une fin ? » au musée du quai Branly, en préparation ou en complément de votre visite !