Les conquistadors et la littérature européenne qui les a suivis ont transformé le dieu-serpent Quetzalcóatl en une figure mythique païenne et démoniaque. Carmen Bernand rétablit la vérité sur ce culte encore vivant en Amérique centrale, qui symbolise la culture "latino". Qui était vraiment Quetzalcóatl, le dieu-serpent vénéré par les Aztèques, les Mayas et les Toltèques, mais déformé et falsifié par les conquistadors, les écrivains européens et même les auteurs de science-fiction ? Quel rôle a-t-il réellement joué pour les peuples mésoaméricains ? Pourquoi et comment cette figure, législateur, artiste et justicier, créateur du soleil, du monde et de l'homme, a-t-elle été associée au diable alors qu'elle était en réalité hostile aux sacrifices humains ? Carmen Bernand révèle de manière incomparable l'importance persistante de ce culte dans les cultures de l'Amérique centrale.